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PARFUM D'EAU, sous les NYMPHEAS-Paris

PARFUM D'EAU, SOUS LES NYMPHÉA

A l’heure où l’on parle beaucoup des incidences d’une future crue centennale en région Parisienne, notre proposition vise à interroger de façon onirique la question primordiale de la valeur et de la qualité de l’eau pour le jardin urbain de demain.
Si l’eau ne manque pas dans nos régions, la qualité de celle-ci est sans cesse au cœur de nos préoccupations, notamment en milieu urbain. En
effet là où, en zone rurale, la végétation participe à l’épuration de l’eau, en zone urbaine ce service éco-systémique est fortement limité.
Le monde végétal, en proie à l’activité humaine, peine à trouver sa place dans la ville. Pourtant, la situation urbaine est comparable à certains écotones naturels. Elle offre aux plantes des supports, des micros habitats, des interstices, profitables à l’installation des plantes EPIPHYTES. (Plantes poussant sur un support végétal ou minéral et n’ayant pas besoin de substrat pour croître). En zone tempérée, leurs présences sont considérées comme des bio-indicateurs de la qualité de l’air, de l’eau et de l’environnement.
Notre proposition s’articule donc autour de l’éloge faite à cette catégorie de plantes. Fougères, mousses, lianes et autres se distinguent par leur capacité à recoloniser les villes mais également par leur pouvoir de filtration et d’épuration de l’eau.
Les toits symbolisés par les nymphéas permettent de récolter et de faire ruisseler les eaux de pluie sur les lianes, radicelles des nymphéas. L’eau, après avoir cheminé dans cet écosystème suspendu est filtrée et récoltée dans les bouteilles.
Comme un parfum, elle laisse échapper les senteurs du futur jardin.
Cette eau est nécessaire à la naissance et au développement des futures plantes qui la composent. 

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